Votre stratégie et vos actions RSE ne sont pas qu'un centre de coûts. Elles sont également porteuses de gains, parfois immédiats, d'autres fois avec un retour sur investissement inscrit dans le temps. Explications et illustrations.
Réduction des coûts opérationnels attachés aux pratiques éco-responsables : amélioration de l'efficacité énergétique des équipements, réduction de la consommation d'eau, optimisation des éléments de chauffage et de climatisation, réutilisation de la chaleur fatale...
Exemples : recours aux LED et aux capteurs de mouvement pour ajuster l'éclairage ainsi que les ouvertures-fermetures de portes.
Toutes ces actions font instantanément baisser le montant des charges de fonctionnement. Les travaux les plus onéreux peuvent donner lieu à des aides ou subventions et s'amortissent mécaniquement à moyen terme par les économies générées.
Économie circulaire : les investissements en R&D pour une réutilisation et/ou un recyclage des matériaux entraîne de facto une gestion optimisée par une baisse des achats de matières premières et une réduction des déchets dont la valorisation est coûteuse.
Par ailleurs, rechallenger les process conduit le plus souvent à débusquer des gisements d'économie durable (matières, temps, énergie...) voire des gabegies.
Prémunir l'outil industriel ou les bureaux des phénomènes météorologiques violents dont la probabilité est accrue présente un coût. Toutefois, ce coût sera toujours inférieur à la perte définitive de l'outil de travail et/ou des stocks ou encore à des arrêts de production répétés.
Circuits courts et achats responsables : penser local et réduire le transport des matières premières et/ou des marchandises est une source d'économie et un facteur de développement du territoire dans lequel s'inscrit l'entreprise. Dans le prolongement, adopter ou satisfaire aux critères d'une politique d'achats responsables vient consolider les relations clients-fournisseurs, lesquelles, alors inscrites dans le temps long, participent à la stabilisation des coûts d'approvisionnement.
Performance économique : la performance durable a des répercussions positives sur le chiffre d'affaires qui est supérieur de 13% chez les acteurs engagés d'après une étude France Stratégie. Fidélisation et pérennisation des relations commerciales, conquête de nouveaux clients en recherche/nécessité de durabilité, différentiation de la concurrence et politique de prix plus élevés pour satisfaire cette demande contribuent à cette hausse du chiffre d'affaires.
En matière sociale, les bénéfices sont également nombreux : amélioration de la qualité de vie des personnes impliquées dans l’entreprise, ou travaillant avec elle. Une réelle qualité de vie au travail (QVT) est source de motivation, d'implication et par conséquent de productivité, facteur de croissance.
Par ailleurs, les fruits des premières actions RSE apportent une satisfaction professionnelle qui incite à maintenir l'effort et à le déployer sur d'autres thématiques, favorisant une dynamique vertueuse.
Une meilleure rétention des salariés en poste et un pouvoir d'attraction accru auprès des talents recherchés par l'entreprise font baisser les coûts inhérents au turnover et au recrutement.
Le recul de l'absentéisme et la baisse des coûts associés à l'accidentologie au travail se cumulent avec la réduction du recours au travail temporaire, plus onéreux, et permettent une gestion sereine et optimale des plans de charge.
Tous ces gains ajoutés participent à la compétitivité de votre entreprise. Mieux elle s'empare des sujets RSE, évalue les actions à conduire et les planifie selon les ressources qu'elle peut allouer à leur mise en œuvre, et meilleur est son retour sur investissement.
Dans le même temps, vous travaillez positivement l'image et la différentiation de votre entreprise tout en réduisant son empreinte carbone et ses autres externalités négatives.